août 8

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Pourquoi c’est si difficile de tenir un rééquilibrage alimentaire (et comment y arriver)

Tenir son rééquilibrage alimentaire, c’est souvent plus facile à dire qu’à faire. Dans la vraie vie, il y a… la fatigue. Le travail. Les enfants. Les soucis. Les imprévus. Et parfois, ce dont on a le plus besoin, c’est juste d’un petit moment à soi. Un instant de pause. Une douceur pour se consoler. Cinq minutes de réconfort au milieu du tumulte.

Et c’est là que la petite voix arrive.

“Faut pas que je craque… faut pas que je craque…”

Mais ce n’est pas le craquage qui pose problème. Le vrai problème, c’est ce qui vient après :

  • La honte ;
  • La culpabilité ;
  • Ce sentiment d’avoir “tout gâché” pour un bout de chocolat ou une part de tarte.

Stop.

Rien n’est plus humain que de se faire plaisir. Rien n’est plus normal que de chercher du réconfort dans la nourriture, surtout quand on traverse une période difficile. Et non, une bouchée de gâteau ou une poignée de chips ne vont pas réduire à néant tous vos efforts.

Mais si vous ressentez autant de mal-être, c’est parce qu’on vous a conditionnée à penser ainsi.

L’industrie des régimes vous a martelé pendant des années que :

  • La graisse est le diable ;
  • Le sucre est votre ennemi ;
  • Le grignotage est un péché.

Et surtout que chaque “écart” est un échec. Mais la vérité, c’est que vous n’avez rien à vous reprocher.

Ce n’est pas un aliment qui fait grossir.
C’est le déséquilibre chronique, la frustration accumulée, et les régimes à répétition qui épuisent votre corps.

Moi aussi, il m’arrive de faire des cookies bien gras et bien sucrés. Et devinez quoi ? Je les savoure sans honte. Parce que je sais que ce sont mes habitudes globales qui comptent, pas un goûter improvisé ou une soirée fondue entre amis.

Alors oui, vous pouvez tenir votre rééquilibrage alimentaire… Même en mangeant un dessert de temps en temps. Même en cédant à une envie.

Parce que l’objectif, ce n’est pas de vivre dans un monde parfait et contrôlé. C’est d’apprendre à manger en paix, sans lutte, sans peur, sans restriction extrême.

Rééquilibrage alimentaire ≠ régime

Un régime, c’est brutal. C’est temporaire. On maigrit vite… mais pas longtemps. Les kilos reviennent. Et avec eux, la frustration.

Un rééquilibrage alimentaire, c’est tout l’inverse. C’est progressif. Durable. Souple. On installe des habitudes sur lesquelles on peut s’appuyer toute la vie. Et les résultats, eux, tiennent.

Mais on ne va pas se mentir : les tentations, elles, ne disparaissent pas. Une tablette de chocolat. Une viennoiserie qui vous fait de l’œil. Un apéro qui s’éternise…

Alors comment ne pas replonger dans les excès ou les automatismes ? Comment tenir son rééquilibrage alimentaire sur la durée ?C’est ce que nous allons voir maintenant avec 3 règles d’or simples, efficaces, et surtout… applicables dans la vraie vie.

 

Règle n°1 pour maintenir son rééquilibrage alimentaire : la simplicité avant tout

Vous avez déjà testé un de ces régimes qui vous dictent tout ?

  • Ce qui est interdit…
  • Ce que vous devez manger…
  • Le nombre de calories à ne pas dépasser…

Et au bout de trois jours, vous avez l’impression de vivre sous surveillance.

Chaque bouchée devient un dilemme.
Chaque envie, une faute.
Chaque écart, un échec.

Franchement… est-ce que c’est ça, manger sainement ? Vivre avec une balance à la main et un carnet de restrictions dans la tête ?

La vérité, c’est que ça ne tient pas.

Un rééquilibrage alimentaire, ce n’est pas ça. Ce n’est pas une prison mentale où vous devez surveiller chaque assiette. C’est une façon libératrice d’habiter votre alimentation. Et pour que ça dure, il faut une règle simple : ne compliquez pas tout.

Trop de règles ? Trop de craquages.

Plus vous vous imposez d’interdits, plus la frustration monte. Et comme un ballon trop gonflé, ça finit par éclater.

Vous tenez bon.
Vous vous privez.
Et puis… un petit carré de chocolat.
Puis deux. Puis dix.
Puis vient la phrase qui fait mal : « Foutu pour foutu… »

Résultat : vous craquez, vous culpabilisez, et vous repartez… de zéro. Pas parce que vous manquez de volonté. Mais parce que le système est trop compliqué.

Et si on revenait au bon sens ?

Voici une question toute simple à vous poser : “Est-ce que cet aliment existe tel quel dans la nature ?”

  • Si oui → Mangez-en régulièrement, sans peur ni calcul.
  • Si non → Gardez-le pour des occasions, sans l’interdire.

Exemple 1 :

  • Un poulet emballé, même sans tête ni plumes, ça reste un poulet !
  • Des nuggets de poulet, en revanche, c’est difficile à trouver dans la nature. (À part peut-être dans une poubelle… mais ça, c’est une autre histoire !)

Exemple 2 :

  • Une courgette ? Bien sûr.
  • Une brique de soupe industrielle ? Ultra-transformée, longue conservation, additifs en prime.

 

Revenir à la simplicité, c’est retrouver sa liberté

Ne vous obsédez pas sur les calories, les macros ou les vitamines. Ce qui compte, c’est la cohérence globale. Votre équilibre au quotidien. Pas un aliment isolé. Plus c’est simple, plus c’est durable. Et plus c’est durable, plus vous pourrez tenir votre rééquilibrage alimentaire sans vous battre contre vous-même.

En résumé :

  • Plus d’aliments naturels ;
  • Moins de règles rigides ;
  • Aucune culpabilité.

C’est comme ça qu’on crée un rééquilibrage alimentaire fluide, serein et durable.

Règle n°2 pour tenir son rééquilibrage alimentaire : cuisinez simple, vivez tranquille

Soyons honnêtes : vous n’êtes pas chef étoilé.

Et même si vous l’étiez, ce n’est pas pour autant que vous avez envie de passer vos soirées à faire des mille-feuilles de légumes ou des plats avec 12 ingrédients introuvables.

On ne vous demande pas de devenir Paul Bocuse.
On vous demande juste de manger équilibré… sans devenir esclave de votre cuisine.

Et c’est justement là que beaucoup échouent.

Ils se motivent. Ils notent plein de recettes « healthy ». Ils s’emballent avec des listes de courses à rallonge. Et après trois soirs de poêlées de quinoa aux herbes fraîches… ils craquent.

Car quand c’est trop compliqué… on laisse tomber.

Et c’est normal.

Quand on rentre crevé du boulot, qu’on a encore une lessive à faire, et zéro envie de cuisiner… Devinez quoi ? La pizza surgelée ou le plat micro-ondable ont une longueur d’avance.

C’est pour ça que si vous voulez tenir votre rééquilibrage alimentaire sur la durée, il vous faut une règle d’or :

Mangez simple. Préparez simple. Cuisinez simple.

Une assiette saine n’a pas besoin de faire le show. Chez moi, la plupart de mes repas prennent moins de 10 minutes à préparer. Et non, ce n’est pas du 5 étoiles. Mais c’est bon. C’est sain. Et surtout, je peux le refaire demain sans soupirer.

Ma base ?

  • Des légumes (cuits ou crus)
  • Une source de protéines (œufs, poisson, viande…)
  • Un peu de glucides si j’ai envie ou besoin (riz, pommes de terre, lentilles…)
  • Des herbes, des épices, une bonne huile, parfois du lait de coco ou de la sauce tomate

Et quand j’ai zéro temps ?

Deux œufs au plat, une poignée de salade verte, quelques noix. Huile de colza, vinaigre de cidre. Basta.

C’est pas Instagrammable… mais c’est exactement le genre de repas qui vous permet de tenir votre rééquilibrage alimentaire sans vous arracher les cheveux.

En résumé :

  1. Oubliez les recettes longues comme le bras ;
  2. Préparez des plats simples et que vous aimez ;
  3. Gardez toujours 3 ou 4 idées “express” sous le coude

Vous verrez, quand la cuisine devient un réflexe facile, la constance suit toute seule.

Et la constance, c’est le vrai secret pour tenir son rééquilibrage alimentaire, même avec un emploi du temps chargé.

 

Règle n°3 pour garder le cap de son rééquilibrage alimentaire : apprendre à lâcher prise

Vous voulez savoir ce qui fait échouer la plupart des rééquilibrages alimentaires ?

  • Ce n’est pas le chocolat.
  • Ce n’est pas le manque de recettes.
  • Ce n’est même pas le manque de temps.

C’est la pression.

La pression que vous vous mettez à réussir vite. À maigrir rapidement. À voir le chiffre baisser à chaque pesée.

Et cette pression devient vite une obsession.

Résultat : vous vivez chaque repas comme un test. Chaque invitation comme une menace. Chaque bouchée plaisir comme une trahison.

Lâcher prise, c’est changer de regard.

Quand vous lâchez prise, vous faites trois choses essentielles :

  1. Vous vous concentrez sur le processus, pas sur le résultat immédiat.
  2. Vous cessez de vous peser tous les quatre matins.
  3. Et surtout… vous profitez de la vie, même quand il y a du fromage et du dessert.

Car oui, on peut tenir son rééquilibrage alimentaire… sans vivre dans la frustration.

La balance : amie ou ennemie ?

Soyons francs.

La balance, c’est un peu comme une roue de loto. Vous montez dessus, vous croisez les doigts… et vous attendez le verdict.

  • Si le chiffre descend → euphorie !
  • Si le chiffre stagne ou monte → déprime, culpabilité, découragement.

Et dans ce second cas, que se passe-t-il ?

Vous vous dites : « Tout ça pour ça ? »,
Et parfois même : « À quoi bon continuer ? »

Résultat : vous perdez votre motivation. Tout ça parce que vous avez remis votre sort entre les mains d’un chiffre.

Et si vous changiez de boussole ?

Au lieu de vous focaliser sur le poids, fiez-vous à ce que vous ressentez :

  • Vous digérez mieux ?
  • Vous dormez mieux ?
  • Vos vêtements sont plus confortables ?
  • Vous avez plus d’énergie, plus de clarté mentale ?

Alors vous êtes sur le bon chemin.

Le poids suivra. Mais à son rythme. Et ce rythme, c’est celui de votre corps, pas celui de votre balance.

Lâcher prise, c’est aussi dire oui… à la vie : noël, resto, anniversaire, barbecue, vacances… Vous allez y passer. Et tant mieux. Parce que manger, c’est aussi partager, célébrer, savourer.

Et devinez quoi ?

Un repas festif ne vous fait pas grossir. C’est la peur, la privation, la restriction permanente qui détraque tout.

Mangez avec plaisir, reprenez vos habitudes tranquilles le lendemain… Et tout rentre dans l’ordre.

En résumé :

  • On lâche la balance ;
  • On suit le processus ;
  • On profite des bons moments ;
  • Et surtout, on arrête de croire que le moindre écart est une faute.

C’est exactement cette approche plus douce, plus stable, qui vous permettra de tenir votre rééquilibrage alimentaire sur la durée, sans guerre intérieure.

 

6 principes simples pour réussir votre rééquilibrage alimentaire jour après jour

Les 3 règles précédentes vous donnent une base solide. Mais pour tenir un rééquilibrage alimentaire sur la durée, il ne suffit pas de bien manger pendant quelques jours. Ce sont les petits automatismes quotidiens qui font la vraie différence. Voici 6 principes simples pour vous aider à avancer sans craquer.

1. Se faire plaisir pour tenir son rééquilibrage alimentaire sans culpabilité

Vous êtes un être humain. Et comme tout être humain, vous avez besoin de plaisir. Pas juste de manger « propre ». Mais de manger heureux.

Une alimentation sans plaisir, c’est comme une vie sans musique. Ça peut marcher quelques jours… mais tôt ou tard, vous allez saturer.

Alors oui, autorisez-vous un carré de chocolat ou un bon plat maison réconfortant. Parce qu’un rééquilibrage alimentaire qui dure, c’est un rééquilibrage alimentaire qui fait du bien.

➡️ Voir 7 conseils simples pour maigrir en se faisant plaisir

2. Un cahier de recettes express pour garder le cap au quotidien

Quand on manque de temps ou d’envie, on a tous la même tentation :

  • Commander une pizza ;
  • Attraper un plat préparé ;
  • Ouvrir un paquet « vite fait ».

Et c’est normal. Mais pour éviter ça, préparez-vous une arme secrète : un cahier de recettes express, prêtes en 10 minutes chrono.

Voici un exemple simple et délicieux :

Sauté de légumes à la dinde

  • 1 sachet de julienne de légumes surgelée
  • Des émincés de dinde
  • Des herbes et épices

Faites revenir la dinde dans un peu d’huile d’olive, ajoutez les légumes, remuez, assaisonnez. C’est prêt.

Pas de chichis. Pas d’excuse. Juste de l’efficacité.

➡️ Téléchargez mon guide Cuisine Express™ pour des recettes simples prêtes en 10 minutes

3. Une cuisine organisée pour réussir son rééquilibrage alimentaire

Vous savez ce qui vous pousse à manger ce paquet de chips posé là, bien en vue ? Le fait… qu’il soit là.

Un aliment visible = un aliment tentant.

Alors simplifiez-vous la vie :

  • Faites le tri dans vos placards ;
  • Évitez d’acheter ce qui vous fait déraper ;
  • Gardez à portée de main des plaisirs équilibrés : noix, chocolat noir.

Votre cuisine doit vous aider à tenir votre rééquilibrage alimentaire, pas vous tendre des pièges.

➡️ Voir comment organiser sa cuisine lors d’un rééquilibrage alimentaire

4. Gardez en tête les bénéfices de votre rééquilibrage alimentaire

Parfois, vous aurez envie de tout lâcher. Et dans ces moments-là, une seule chose peut vous ramener sur les rails : vous rappeler pourquoi vous avez commencé.

Relisez la liste des bienfaits. Souvenez-vous de ce que vous gagnez. Parce que ce n’est pas juste une histoire de kilos.

Un rééquilibrage alimentaire peut :

  • Booster votre énergie ;
  • Soulager vos douleurs ;
  • Améliorer votre sommeil ;
  • Équilibrer votre glycémie ;
  • Renforcer votre santé globale…

C’est une transformation de vie, pas juste une perte de poids.

➡️ Voir : 23 bienfaits insoupçonnés à maigrir

5. Un objectif clair pour rester fidèle à votre rééquilibrage alimentaire

Oubliez les objectifs flous du type :

« Je veux perdre 15 kilos »
« Je veux rentrer dans du 38 »

Trop vague. Trop externe. Trop fragile.

Cherchez plutôt ce qui vous touche vraiment :

  • Ce miroir que vous évitez ;
  • Ce malaise quand vous êtes en maillot ;
  • Ce pantalon que vous n’osez plus mettre ;
  • Ce besoin de vous sentir bien dans votre corps. Pour de vrai.

Notez ce pourquoi quelque part. Et relisez-le quand la motivation baisse. C’est votre boussole intérieure pour tenir votre rééquilibrage alimentaire même dans les tempêtes.

6. Un journal alimentaire pour suivre et tenir son rééquilibrage dans la durée

Ce n’est pas pour compter les calories. Mais pour observer vos habitudes, vos craquages, vos émotions.

Parfois, juste le fait d’écrire :

« J’ai mangé une tablette entière de chocolat ce soir… »
…ça suffit à créer une prise de conscience.

Ça devient réel. Et avec le temps, ce journal peut devenir un outil de clarté, de recul, voire même… de libération.

➡️ Voir comment tenir un journal alimentaire

 

Le mot de la fin : un petit pas, chaque jour

Facilité. Simplicité. Lâcher-prise.

Ce sont vos trois alliés pour tenir votre rééquilibrage alimentaire sans vous épuiser, sans vous juger, sans vous priver.

Plus besoin de chercher pendant des heures sur Internet “comment ne pas craquer”. Plus besoin de recommencer à zéro chaque lundi.

Avec ces principes, le rééquilibrage alimentaire devient un mode de vie, pas une contrainte.

Vous mangez mieux sans y penser.

Vous vous sentez bien sans vous peser.

Et, petit à petit, les résultats viennent. Naturellement.

Vos proches vous le diront : “Tu as changé… Tu rayonnes.”

Mais pour que ça fonctionne, il faut une chose : commencer. Pas attendre d’être parfaitement motivé. Pas attendre d’avoir tout prévu. Juste… commencer.

Parce que oui, la vie est pleine d’imprévus. Et parfois, vous allez lâcher. Mais ce n’est pas grave. L’essentiel, c’est de reprendre.

Tenir son rééquilibrage alimentaire, ce n’est pas ne jamais tomber. C’est apprendre à revenir à soi, à son cap, avec bienveillance.

Alors allez-y. Pas à pas. Jour après jour. Et rappelez-vous : ce qui compte, ce n’est pas d’aller vite.

C’est d’aller jusqu’au bout.

Qui suis-je ?

Je m'appelle Jonathan, et j’ai vécu une perte de poids brutale : de 90 kg à 55 kg… sans le vouloir.


Ce que beaucoup trouvaient “impressionnant” était, pour moi, tout sauf un succès : fatigue extrême, fonte musculaire, perte d’énergie.


C’est là que j’ai compris que le vrai sujet, ce n’est pas le poids. Mais la façon dont on habite son corps, dont on le nourrit… et dont on s’y sent.


Aujourd’hui diplômé en nutrition, j’aide les femmes à maigrir durablement sans souffrir, grâce au rééquilibrage alimentaire. Sans régime. Sans privation. Sans obsession.


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