Comment arrêter efficacement de grignoter le soir ?
C’est devenu un rituel. Le soir, vous grignotez. Youpi… on voit le résultat sur la balance…
Mais c’est plus fort que vous. Vous avez beau essayer de vous retenir, vous finissez toujours par craquer sur ces fichues sucreries.
Pourtant, vous souhaitez vraiment perdre du poids. Et vous savez pertinemment que ces grignotages n’aident pas. Vous le savez, mais ça ne suffit pas à arrêter.
Alors pourquoi ?
Serait-ce à cause d’un manque de volonté ?
Serait-ce votre point faible, comme Superman et sa kryptonite ?
Non ! Rien de tout ça. Comme vous allez le voir, ce n’est pas de votre faute et la solution est à portée de main.
Pourquoi vous grignotez le soir ?
Tout le monde sait que grignoter le soir, ce n’est pas l’idéal pour mettre un bikini cet été. Tout le monde le sait. Pourtant, vous, vous n’arrivez pas à vous retenir. Comme si vous étiez condamné à manger encore et encore.
Forcément, vous pouvez penser que vous avez un problème. Qu’il y a quelque chose d’anormal qui cloche chez vous.
Mais au risque de vous choquer, vos grignotages sont tout à fait normaux.
Oui, oui. En fait, si c’est plus fort que vous, c’est à cause de votre cerveau et de vos émotions. C’est eux qui vous poussent à consommer de genre d’aliments.
Rassurez-vous : aucun complot derrière ! Mieux que ça, maladroitement, ils essayent de vous faire aller mieux. Regardez :
Inconsciemment, vous avez relié vos aliments préférés de vos soirées à des moments de joie, de partage, de bonheur. Et le soir, je parie que ce n’est pas de genre de sentiments que vous ressentez, je me trompe ?
- Vous vous sentez peut-être triste ? Vide ? Vous n’avez envie de rien ?
- Peut-être que vous avez des angoisses aussi ? Lié à la nuit ? Au fait d’être seul ? De ne pas se sentir en sécurité ?
Posez-vous sérieusement ces questions. C’est la clé de votre liberté.
Car si vos fringales du soir sont émotionnelles, vous ne pouvez pas résister grâce à votre volonté. C’est impossible. Vous allez devoir agir autrement, et je vous explique tout ça dans un instant. Mais avant :
Comment s’assurer que les grignotages en soirée sont liés aux émotions ?
Rien de plus simple.
La prochaine fois, ne vous tournez pas vers du sucre, mais vers des cerneaux de noix.
Vous verrez alors si ces oléagineux peuvent suffire à combler votre faim. Si ce n’est pas le cas, vous serez alors fixé !
Les noix sont rarement reliées aux émotions positives, contrairement au chocolat ou aux sucreries qu’on mange dans des moments festifs ou joyeux :
- Chocolat à Pâques, à Noël, aux anniversaires ;
- Bonbons aux anniversaires ;
- Glaces sur la plage.
Et petit à petit ? Votre cerveau relie ces émotions positives à ce type de nourriture.
Ainsi ? Avec les années, lorsque vous n’êtes pas bien, c’est l’inverse qui se produit : lorsque vous avez le moral dans les chaussettes, vous allez manger du sucre pour retrouver des émotions positives.
Évidemment, tout ça, c’est inconscient. Mais votre cerveau y croit et met en place ce mécanisme pour vous aider à aller mieux.
Pourtant, lisez bien la phrase suivante :
La nourriture n’a aucun pouvoir magique. Ce n’est pas elle qui modifie votre humeur, mais la signification que vous avez associée avec cette nourriture.
Pour illustrer tout ça :
Vous êtes chez vous, tranquillement. Quand soudain, votre téléphone sonne.
C’est Tati Jacqueline.
Après quelques blabla sur la pluie et le beau temps, elle vous invite à manger une raclette ce dimanche.
Comment vous allez vous sentir ?
Si vous aimez ça, vous aurez un regain d’énergie, vous serez heureux et vous aurez peut-être hâte d’y aller.
Regardez : vous n’avez encore rien mangé que vous bavez déjà ! Mais surtout, sans vous en rendre compte votre état émotionnel s’est modifié.
Pourquoi ?
Car vous savez que vous allez passer un bon moment ! (même si après vous aurez mal au bide et envie de dormir!)
Avec les grignotages du soir, c’est la même chose
En fait, on peut découper vos grignotages en 6 parties.
1) Vous n’êtes pas bien
Vous commencez à avoir des pensées pourries ou vous vous ennuyez.
2) Vous essayez de résister
Vous êtes conscient que c’est « mal » de craquer. Alors vous utilisez votre volonté.
3) C’est pire
Mais comme vous tournez en rond et que ça commence à vous obséder. Vous êtes encore plus mal.
4) Vous décidez de manger
Comme c’est plus fort que vous, vous prenez la décision d’aller manger quelque chose.
5) Ça va mieux
Là, c’est subtil. Vous n’avez pas encore mis quoi que ce soit en bouche, pourtant, rien que le fait d’avoir pris la décision de manger l’aliment, ça vous fait vous sentir mieux.
Le problème, c’est que vous n’en avez pas réellement conscience. Après tout, le chemin entre votre canapé et le placard est court.
Mais en plus ?
Vous n’êtes pas suffisamment centré sur vous. Vous ne pensez qu’à la nourriture, ce qui vous déconnecte de vos émotions.
Pourtant, je peux vous garantir que vous avez déjà une amélioration de votre état émotionnel.
6) Vous mangez
C’est le dénouement. Vous assouvissez votre fringale.
Vous pouvez ressentir de la culpabilité et de la honte, mais une partie de vous se sent quand même comblée, réconfortée.
Comment se libérer de ces grignotages émotionnels ?
Je ne vais pas vous donner de fausses illusions : ça prend du temps. Ça demande un effort et vous risquez d’avoir des hauts et des bas. Eh oui, il n’existe pas de pilules coupe-faim magiques.
Il y aura des soirs où ça ira mieux. Et d’autres, où vous craquerez de nouveau. C’est normal, et ça ne doit pas vous arrêter pour autant. Ça fait partie du processus.
Alors, comme on l’a vu, le problème, c’est votre état émotionnel.
Une émotion X déclenche une envie d’aliment Y.
Vous devez donc chercher cette émotion. Quelle est-elle ? Comment arrive-t-elle ?
Pour cela, vous devez tenir un journal et être attentif à votre dialogue interne.
- Comment vous sentez-vous le soir ?
- Comment s’est passée votre journée ?
- Est-ce que j’appréhende quelque chose ? La nuit ? La solitude ? Le lendemain ?
Chaque réponse vous est propre. Mais pour vous donner une idée, voici deux exemples :
Exemple 1 :
Imaginons que le soir, vous tournez en rond. Cet ennui vous donne des fringales. Que faire ?
Là, la réponse est simple : trouver une occupation.
En soirée, ça peut être le moment idéal pour pratiquer des activités artistiques, regarder des documentaires, se renseigner sur l’alimentation, travailler sur un projet perso ou pro.
Quand vous serez occuperez, vous n’aurez pas faim. Votre esprit n’aura pas le temps de vous envoyer à la cuisine !
Exemple 2 :
Autre scénario, vous êtes angoissé. La nourriture viendra donc jouer un rôle de réconfort.
Non pas qu’elle ait réellement ce pouvoir, mais dans votre passé, vous avez associé la nourriture avec des moments réconfortant comme :
- Quand vous étiez triste, un proche vous préparait votre plat préféré ;
- Enfant, lorsque vous tombiez, votre mère vous cajolez en vous offrant un biscuit.
Dans ces moments-là, vous devez alors vous poser les questions suivantes :
- Qu’est-ce que cet aliment signifie pour moi ?
- Qu’est-ce que j’espère ressentir en le mangeant ?
Ces questions, quand elles sont répétées encore et encore, permettent de faire ressentir vos réels besoins. Pour l’exemple, si c’est un besoin de réconfort, demandez-vous comment ressentir ce sentiment sans passer par la case cuisine ?
Vous pouvez :
- Téléphoner à des proches ;
- Vous occuper d’un animal de compagnie ;
- Inviter des amis à passer une soirée jeu de société avec vous ;
- Vous inscrire sur un groupe Facebook pour parler de tout et de rien ;
- Ou mieux rejoindre une association avec des personnes en chair et en os !
Les possibilités sont infinies. Il suffit de trouver ce qui vous correspond. Et pour ça ? Vous devez tester et mettre en pratique. Ne vous dites pas :
« Humm… C’est pas con »
Mais essayez ! Si vous voulez vraiment vous en sortir, vous devez passer à l’action.
Les 3 phases pour vous libérer des grignotages du soir
Pour finir, j’aimerais vous parler des 3 phases de la libération.
1) Se détacher
La première, c’est un détachement émotionnel des aliments. Vous devez à tout prix rompre ce lien entre vos émotions et les aliments.
Pour cela, vous pouvez déjà utiliser cette astuce :
Si le soir vous avez l’habitude de grignoter du chocolat. Dans ce cas, à côté de la tablette, déposez un bout de papier avec la phrase « Alors ? Ça ne va pas déjà mieux ? »
L’intérêt ?
Il est très simple : ça vous aide à vous reconnecter avec vos émotions.
Je vous le répète : votre état émotionnel change lorsque vous avez pris la décision de manger tel aliment. Le problème, c’est que vous ne le remarquez pas.
Le message sur le chocolat vous aidera donc à prendre conscience qu’effectivement, il y a une amélioration. Encore faudra-t-il être honnête avec vous-même !
2) La source
La deuxième, c’est de trouver la source de ces grignotages.
On l’a vu : elle est souvent émotionnelle :
- Ennui ;
- Tristesse ;
- Pensées négatives ;
- Sentiment de solitude.
Ce n’est pas forcément facile d’être honnête et objectif dans ces moments-là. C’est pourquoi vous devriez tenir un journal pour noter vos émotions du soir. Ainsi, au fil des semaines vous arriverez à noter des schémas répétitifs :
- Quand il y a des amis, je n’ai pas de fringales ;
- Quand j’ai passé une journée stressante, j’ai des grignotages en soirée ;
- Si je m’ennuie et qu’il n’y a rien à la télé, je mange tout ce qui me tombe sous la main…
3) L’alternative
La troisième, c’est de trouver une alternative
Une fois que vous avez repéré la source de ces grignotages, vous devez réfléchir à des solutions plus saines.
- Comment faire pour ne pas m’ennuyer ? (et si mes amis ne sont pas dispo)
- Qu’est-ce qui me procure des émotions positives ? (autre que la bouffe!)
- Que faire pour me détendre ?
Encore une fois, vous devez tester et faire preuve de patience. Ça ne va pas se régler en une semaine. Surtout si ça fait des années que vous traînez ce boulet.
Mais si vous souhaitez accélérer vos résultats, j’ai un programme qui vous aide à faire à rompre avec ces mauvais grignotages en 14 jours.
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