L’alimentation parfaite : mythe ou réalité ?
Et si une alimentation idéale pouvait empêcher les principaux problèmes de santé d’aujourd’hui :
- Caries ;
- Cancers ;
- Diabète de type II ;
- Problèmes osseux ;
- Surpoids / obésité ;
- Maladies cardiovasculaires ;
- Maladies neurodégénératives.
C’est la question que je me suis posée.
Et pour ça, je me suis penché sur une époque où les problèmes de santé que je viens de citer n’existaient pas encore, ou trop peu pour être significatifs.
Ainsi, dans cet article, vous allez découvrir que nos problèmes de santé viennent avant tout de notre mode de vie et qu’on peut les éviter en faisant quelques améliorations.
Chaque espèce a un régime…
… nous ? Nous faisons des régimes !
Cette phrase est très importante à comprendre. Chaque espèce sur Terre suit le régime pour laquelle elle est conçue :
- La gazelle broute l’herbe.
- Le guépard bouffe la gazelle !
Si on donne de l’herbe au guépard, il va rapidement tomber malade. Son corps n’est pas adapté à une consommation de végétaux. De même si on gave la gazelle de boulette de viande !
Ces deux exemples montrent que si on change drastiquement l’alimentation d’une espèce, sa santé va dépérir rapidement.
Ça semble logique.
Pourtant, l’Homme aussi a un régime. Nous sommes une espèce parmi tant d’autres. Alors nous aussi, nous avons une alimentation idéale, un régime alimentaire qui nous permet d’être en bonne santé, tout comme la gazelle ou le guépard.
Et si on s’en éloigne ? On tombe malade, comme c’est le cas aujourd’hui.
Au fil des années, notre alimentation a dérivé, tel un bateau à la merci des éléments, et petit à petit des problèmes de santé sont apparus.
Parmi les plus visibles ? Le surpoids et l’obésité.
Mais avant de vous dévoiler cette alimentation idéale, parlons de nos petites boules de poils que sont nos animaux de compagnies.
L’intérêt ? Eh bien vous montrer que, malgré notre bienveillance à leur égard, nous reproduisons nos erreurs alimentaires sur eux. Détraquant leur santé et leur espérance de vie au passage.
Chat ou chien : les seuls animaux obèses
Si chaque espèce sur Terre a son propre régime qui lui permet d’être en bonne santé, les chats et chiens n’échappent pas à cette règle.
À l’état sauvage, ces deux animaux sont carnivores. C’est-à-dire qu’ils ne mangent pas de croquettes, de pâtés ou des restes de pâtes trop cuites. Ils chassent et mangent de la viande crue.
Ce mode de vie leur permet de faire de l’exercice physique et de combler leur besoin nutritionnel. Jamais vous verrez un chien ou chat sauvage obèse ou atteint de diabète. Jamais.
Pourtant, on connaît tous un chat qui ressemble à un banc. Ou un chien qui a du mal à gratter tellement il est gros.
Pourquoi ? Car quand ils s’éloignent de leur régime (avec l’aide bienveillante des humains) ils développent les mêmes problèmes de santé que nous.
Je ne vous rejette pas la faute. Souvent, ça part d’un bon sentiment. On souhaite leur faire plaisir et c’est compréhensible. Mais au fond, ça fait plaisir à qui de lui donner ce morceau de fromage ?
La même chose se passe avec nos animaux d’élevage ou ceux des zoos. Ils subissent le même sort :
- Vous pensez vraiment qu’une poule, ça mange du maïs ? Non, elle picore de l’herbe et dévore de malheureux insectes.
- Vous pensez vraiment qu’une vache mange des tourteaux de soja ? Non plus, comme la gazelle, elle broute de l’herbe et gambade dans la nature.
Les exemples sont trop nombreux. Mais savez-vous que les éléphants en captivité meurent dans la fleur de l’âge ?
À l’état sauvage, ils peuvent vivre plus de 70 ans. Alors que dans un zoo européen, la moyenne se situe à 23 ans pour les femelles et à 18 pour les mâles. De jeunes adultes quoi.
Pourquoi ?
La réponse tient en un mot : l’Homme les éloigne de leur mode de vie.
Le régime alimentaire n’est pas le même. Leur activité physique n’est pas la même. Leur lien social n’est pas le même.
Ces exemples montrent une chose toute simple :
Plus on s’éloigne de notre mode de vie original, plus on a des problèmes de santé.
Et c’est exactement ce qui se passe avec nous. Notre régime alimentaire n’est plus le même. Notre activité physique n’est plus la même. Et notre lien social non plus. Regardez un peu les dégâts :
Une vraie pandémie
On peut se croire supérieur aux animaux. Et nous le sommes. Je veux dire : un chimpanzé ne va pas construire une centrale nucléaire ou envoyer d’autres singes dans l’espace. Nous si.
Pourtant, notre intelligence ne suffit pas à nous protéger de nos problèmes de santé.
J’irais même plus loin :
- Cette même intelligence nous a menés à créer des aliments néfastes. (les aliments ultra-transformés)
- À nous faciliter la vie au point de réduire l’utilisation de notre corps. (voiture, Drive, robots ménagers)
- À nous éloigner toujours plus de nos semblables. (On fait moins d’effort pour rencontrer de nouvelles têtes, en partie à cause des réseaux sociaux)
Et tout ça ? Ça a des répercussions :
En 2016 :
- L’obésité touchait 650 millions de personnes
- Le surpoids : 1,9 milliard de personnes (25 % de la population mondiale)
- Cette surcharge pondérale est responsable de plus de 4 millions de morts par an. (source)
En 2021 :
- 537 millions de personnes étaient atteintes de type II
- 6,7 millions de personnes en sont décédées (source)
Des maladies directement liées à notre alimentation et mode de vie.
Et ne remettons pas tous sur nos gênes. Certes, il y a des prédispositions, mais ça ne fait pas tout. Loin de là.
J’aurais également pu parler :
- Des pathologies neurodégénératives ;
- De la dépression (dont l’alimentation a son rôle à jouer) ;
- Des cancers (40 % des cancers seraient liés à notre mode de vie) ;
- Des maladies cardiovasculaires (dont les gènes ne seraient responsables qu’à 15%, mais qui représentent la première cause de décès mondial).
Bref, plus on s’éloigne de notre mode de vie originel, plus nous tombons malades.
La faute à qui ?
L’état.
Du moins pour ce qui est de l’alimentation :
En 2001, la France lance le PNNS (Programme National Nutrition Santé) qui avait pour but de réduire l’obésité dans le pays.
Son objectif était le suivant :
Réduire, à l’horizon de 2005 de 20 % la prévalence de l’obésité et du surpoids chez les adultes
Noble combat.
Toutefois, leurs armes n’étaient pas les bonnes. Et il suffisait de regarder les États-Unis pour s’en rendre compte.
En effet, les Américains appliquaient déjà les recommandations que le PNNS allait donner aux Français. Et ce, depuis 40 ans ! Recommandations qui consistaient à, grosso modo :
- Manger moins gras ;
- Consommer plus de glucides.
Regardons les chiffres :
- 1960 : 13,4 % des Américains étaient obèses. Ils consommaient alors 42 % de leurs calories totaux sous forme de graisses.
- 2000 : environ 20 % d’Américains étaient obèses. Alors qu’ils avaient réduit leur consommation de graisses de 42 à 32 % des calories totaux !
Pas besoin d’être un scientifique pour voir que c’est un échec !
Pour les graisses :
Pour les glucides :
Donc, avant que le PNNS soit mis en place, nous avions un historique de 40 ans. C’est rare et précieux. Pourtant, les décideurs n’en ont fait qu’à leur tête.
D’ailleurs, un spécialiste de l’obésité, David Ludwig (Boston, USA), avait prévenu des journalistes en 2000.
« La France est en train de reproduire nos erreurs, disait-il à Thierry Souccar fondateur de lanutrition.fr
20 ans plus tard, où en est-on ?
- La France comptait 10,1 % obèse avant le PNNS en 2000, aujourd’hui c’est plus de 17 % ;
- Et les États-Unis ? Ils sont aujourd’hui à plus de 40 %.
On peut applaudir.
Si l’objectif du PNNS était de réduire l’obésité de 20 % en 5 ans, il l’a plutôt augmenté de près de 70 % ! Chapeau bas.
Il est temps de dire stop.
Il est temps d’arrêter de suivre les recommandations du gouvernement qui sortent d’un chapeau magique et de revenir à nos origines. À nos vrais besoins.
Il est temps de revenir à un mode d’alimentation qui a été suivi pendant près de 300 000 par notre espèce. Il est temps de retrouver notre santé.
Retour à notre vrai régime alimentaire
Je vous le disais : l’Homme, comme chaque espèce sur Terre, a un régime alimentaire qui lui est propre. Un régime qui lui permet de rester en bonne santé et de subvenir à ces besoins.
Cette alimentation idéale, nous l’avons suivie pendant presque toute notre histoire :
- De -300 000 avant J.C. à -10 000 avant J.C.
Et c’est ce modèle qu’il faut suivre.
Enfin… en théorie.
En pratique, nous ne pouvons plus faire machine arrière. Se nourrir comme je vais le décrire dans un instant n’est plus possible. La planète ne pourrait pas le supporter.
Toutefois, il est intéressant de s’en rapprocher le plus possible. Et je vais vous donner des pistes pour y arriver.
Car si vous ne deviez retenir qu’une seule phrase, c’est celle-ci :
Plus on s’éloigne de notre vrai régime, plus on tombe malade.
Mais vous ne devez pas confondre le régime alimentaire d’une espèce et le fait de faire un régime. Ainsi :
- Le régime alimentaire d’une espèce : comble les besoins de l’espèce en question
- Faire un régime c’est corriger les déséquilibres liés à un mode de vie inadapté à l’espèce (et souvent via une autre alimentation non adaptée !)
Ainsi, on peut dire que toutes les espèces sauvages suivent leur régime. L’Homme est la seule qui fait des régimes !
Petite notion historique :
L’homo sapiens, notre espèce, a environ 300 000 ans. Et durant cette période, il y a eu 2 gros changements alimentaires :
- La révolution agricole, il y a 12 000 ans, ce qui a permis de faire croître notre population, mais de devenir dépendant des récoltes.
- La révolution industrielle, il y a moins de 200 ans, qui a débouché sur le raffinage des farines au XIXe siècle et aux aliments ultra-transformés après la Seconde Guerre mondiale.
Avant ça, nous étions des chasseurs-cueilleurs.
On chassait des animaux sauvages et on ramassait des baies, des plantes, des coquillages… Bref, un mode de vie archaïque, mais bénéfique pour notre santé, comme nous le verrons plus bas.
La viande
Laissez-moi vous ramener quelques dizaines de milliers d’années en arrière. À une époque où l’agriculture n’existait pas. Où les troupeaux d’animaux vivaient à l’état sauvage. Et où les humains vivaient en petit comité de moins de 200 individus.
Cette époque, c’est celle qu’on a connue durant la quasi-totalité de notre Histoire. L’homo sapiens était chasseur-cueilleur et si nous voulions manger, il fallait se bouger le derrière de notre rocher.
Ainsi, une journée de chasse pouvait certainement ressembler à ceci :
Le soleil se lève tranquillement sur la tribu. Hier, on a repéré des traces d’un troupeau de rennes. Aujourd’hui, il est temps d’y aller.
Les chasseurs ramassent donc leurs outils et partent sur la trace de ces cervidés. Une fois repéré, le groupe se sépare en deux. Un qui se positionne stratégiquement, l’autre qui se chargera de rabattre le gibier sur le premier groupe.
Une fois fait, il ne restait plus qu’à ramener les rennes et les préparer au camp.
Tous les animaux qu’on chassait étaient sauvages. Ils mangeaient de l’herbe et des plantes ou d’autres animaux qui mangeaient eux-mêmes des végétaux. C’est un point crucial à comprendre puisque la qualité de la viande du paléolithique n’est absolument pas la même qu’aujourd’hui.
Vu qu’à l’époque, les animaux gambadaient dans la nature, ils étaient pauvres en gras. Rares étaient ceux qui dépassaient les 4 % de graisses.
Mieux que ça : leur alimentation enrichissait le peu de graisse qu’ils avaient en acide gras oméga-3. De bonnes graisses qui aident à lutter contre l’inflammation. Un mal responsable de nombreux maux :
- L’obésité ;
- Le diabète ;
- Les problèmes cardiovasculaires ;
- Les troubles neurodégénératifs, comme Alzheimer…
À l’inverse, nos animaux d’élevage sont souvent conditionnés dans des box afin d’éviter que la viande durcisse. Les industriels les engraissent rapidement afin de maximiser leur profit.
Ainsi, aujourd’hui, la majorité de la viande est grasse et riche en oméga-6. Oméga-6 qui proviennent de leur alimentation non adaptée, à savoir du maïs ou des tourteaux de soja.
La différence de mode de vie et d’alimentation des animaux de ces deux époques influence grandement la santé de celui qui les mange.
Pour tout vous dire, cette viande industrielle est, en partie, responsable de notre déséquilibre entre les oméga-3 et 6. Aujourd’hui, on consomme entre 11 et 20 fois plus d’oméga-6 qu’à l’époque des chasseurs-cueilleurs.
Malheureusement, cette viande est nécessaire pour satisfaire le désir croissant de protéine animale.
Si tout le monde revenait au mode de vie de Cro-Magnon, la planète ne pourrait pas le supporter. Imaginez juste un instant le massacre si tous les humains se mettaient à chasser en même temps ! En quelques jours, il n’y aurait plus rien à chasser.
Donc, à ce stade ?
On voit que nos ancêtres chassaient et pêchaient régulièrement. C’est-à-dire qu’il faisait de l’exercice physique pour mériter leur repas.
Aujourd’hui, on prend notre voiture pour aller au supermarché (voir au Drive). Niveau effort, on peut difficilement faire plus faible. (Sauf si vous vous faites livrer votre pizza !)
Donc pour vous rapprocher de l’alimentation idéale, vous devriez :
- Réduire votre consommation de viande industrielle ;
- Faire une activité physique avant de manger (ne serait-ce que 15 minutes de marche) ;
- Choisir une viande qui a reçu une alimentation plus adaptée à ses besoins (plein air ou bio par exemple).
La cueillette
Revenons à notre campement. Une partie du groupe est parti chasser le renne qu’on a aperçu hier. Et même si quelques femmes sont parties avec les hommes, elles étaient plus des cueilleuses que des chasseuses.
Et justement, la cueillette représentait une très grande partie de nos apports caloriques. À cette époque, on pouvait consommer 3000 calories par jour, contre plus ou moins 2000 aujourd’hui. Il fallait donc manger beaucoup, car les végétaux, c’est peu calorique.
D’ailleurs, dans certaines régions, on consommait entre 1 et 2 kilos de végétaux par jour. Et c’était des végétaux bio ! Ils poussaient naturellement et on se partageait le trésor de mère Nature avec les autres animaux.
Ainsi, les femmes s’occupaient de récolter des plantes sauvages, mais aussi des baies ou des fruits sauvages, selon la saison.
Il arrivait également que la tribu ait accès à du miel. Miel qui n’était bien évidemment pas conditionné dans de jolis pots en plastique. Pour obtenir ce précieux nectar, on devait affronter la ruche avec pour seule protection de la fumée.
Mais la cueillette pouvait également apporter des sources de protéines animales, comme lorsqu’on dénichait des œufs, des insectes ou des coquillages, eux aussi riches en oméga-3.
La cueillette était donc un indispensable dans la vie de la tribu. Et la diversité alimentaire qu’elle offrait nous permettait de combler nos besoins en vitamines, minéraux, polyphénols et antioxydants.
Aujourd’hui, la plupart des gens ont une alimentation moins variée qu’à l’époque. Si nos ancêtres pouvaient consommer entre 200 et 300 espèces de plantes différentes, je parie que vous aurez du mal à me citer 20 légumes ! Pourtant, il existerait plus de 70 000 plantes comestibles à travers le monde.
Donc pour vous rapprocher de l’alimentation idéale, vous devriez :
- Consommer davantage de fruits et légumes produits localement et le plus raisonnablement possible ;
- Consommer peu de sucre et le faire uniquement via le miel et les fruits ;
- Acheter des œufs bio, plein air ou labellisés Bleu-Blanc-Cœur ;
- Manger davantage de produits de la mer ;
- (Je vous épargne les insectes vivants!)
L’activité physique
Tous ces aliments ? On ne les trouvait pas dans de grandes surfaces. Comme je vous l’ai dit, il fallait :
- Traquer le gibier ;
- Partir à la cueillette ;
- Et prendre des risques.
C’est-à-dire qu’on marchait beaucoup et on faisait des efforts pour se nourrir.
Aujourd’hui, l’écrasante majorité des gens n’utilisent pas assez leur corps. Ils ont oublié que celui-ci doit leur servir à se déplacer ou à porter des choses.
Forcément, c’est comme une voiture, si on la laisse au garage, elle s’abîme !
Alors pour vous rapprocher de l’alimentation idéale, vous devriez :
- Marcher autour de vos repas ;
- Éviter de prendre la voiture quand c’est possible ;
- La garer le plus loin possible du marché/grande surface pour porter vos courses.
Les grandes différences entre nos deux modes de vie
Regardons maintenant quelques chiffres pour vous faire prendre conscience des différences entre le paléolithique supérieur (-35 000 à – 10 000 ans) et aujourd’hui.
Au paléolithique : | Aujourd’hui |
On consommait beaucoup plus de végétaux : notre corps était moins acide. | On consomme beaucoup de produits laitiers et céréaliers : ils sont responsables de 40 % de notre charge acide. |
Notre ratio oméga-3/6 était idéal (environ 1 pour 1) | Notre ratio oméga-3/6 atteint 1 oméga-3 pour 11 à 20 oméga-6 |
On consommait 3 à 10 fois plus vitamines et minéraux | On mange moins de vrais aliments, donc on absorbe moins de vitamines et minéraux |
Nous vivions dans des tribus de 200 individus max. On était plus ou moins dépendant du groupe par exemple si nous étions malades, blessés ou si nous venions d’accoucher. | Bien qu’on soit de plus en plus connecté, on est, paradoxalement, de plus en plus seul. Ce manque de lien social peut impacter la santé physique et mentale. |
Aujourd’hui, notre consommation de produits laitiers et céréaliers est responsable de 40% de la charge acide de notre corps.
Une telle acidité fait baisser la densité minérale osseuse et notre masse musculaire. Nos reins souffrent et notre hormone de croissance, responsable de la construction et réparation des tissus, est perturbée.
Avoir un bon ratio entre les oméga-3 et 6 est primordial pour que le corps fonctionne bien, que notre cerveau se développe correctement et que notre humeur soit stable.
Toutes ces différences font, qu’au fil des millénaires, notre santé s’est dégradée. C’est pourquoi il est important de faire attention à notre mode de vie. Car c’est ce qui définit le chiffre qu’indique votre balance, votre moral et vos résultats d’analyse.
Le régime idéal existe, mais il n’est pas à notre portée
Je pense que vous l’aurez remarqué : notre alimentation ne ressemble plus du tout à celle qu’ont connue nos ancêtres. Avant, nous trouvions la totalité de notre nourriture dans la nature, aujourd’hui, beaucoup d’aliments sont le produit de la chimie et n’ont rien à voir avec de vrais aliments.
Je pense notamment aux aliments ultra-transformés dont certains ne sont qu’un assemblage d’ingrédients dont le but consiste à reproduire l’aspect, l’odeur et le goût d’un vrai aliment. Mais ne vous leurrez pas, ces produits ne sont pas de la nourriture.
Ça, combiné à des changements drastiques de notre mode de vie, comme :
- Des céréales à gogo ;
- Du sucre dès qu’on peut ;
- Des laitages à chaque repas ;
- Des viandes industrielles grasses.
- Une réduction de l’activité physique.
C’est normal qu’il y ait des répercussions sur la santé humaine. Ces changements sont bien trop récents pour que notre corps puisse s’adapter.
Regardez un peu :
Avant l’agriculture :
- Nous étions grands (1,70 m à 1,80 m) ;
- Notre santé était bonne (pas de caries, pas d’ostéoporose) ;
- Et, contrairement a une idée reçue, on pouvait vivre 60 à 80 ans si on passait le cap de l’adolescence. (oui, la vie n’était pas toute rose non plus)
Après l’agriculture :
- Nous avons rétréci (d’environ 15 cm) ;
- Notre santé s’est dégradée (problèmes osseux, maladies infectieuses, retards de croissance) ;
- Et notre espérance de vie à chuter, rares étaient ceux qui dépassaient les 60 ans au XVIIe siècle en France.
Aussi, à l’époque de Cro-Magnon, notre alimentation était bien plus riche et variée qu’après la révolution agricole (et jusqu’à très récemment) :
- La population agricole trouvait l’essentiel de ses calories dans une seule culture (blé, riz ou pomme de terre selon la région) ;
- Les anciens fourrageurs pouvaient consommer des baies et des champignons le matin. Des fruits, des escargots et une tortue marine à midi. Et du lapin aux oignons sauvage le soir.
Toutes ces différences ont impacté notre santé.
C’est pourquoi je vous recommande vivement de faire un pas vers le mode de vie de nos ancêtres sans pour autant sortir dehors avec une peau de bête ou ne manger que des aliments produits par la nature !
En effet, aujourd’hui, l’alimentation joue d’autres rôles que celui de la survie pure et dure. La nourriture joue également un rôle social très important :
- On prend un café avec des amis ;
- On déguste une glace lors d’un après-midi plage ;
- Mais on peut également se retrouver à manger des crêpes à la Chandeleur.
Tout ceci fait partie de notre culture. Et on ne doit pas la renier sous prétexte que l’alimentation était plus saine avant. La vie doit être pleinement vécue.
Et comme j’aime à le rappeler : c’est la globalité de notre alimentation qui compte, pas une pizza de temps en temps.